Et alors, c'est vrai?

Avant de poser la question à la très intéressante base de données de l’enquête santé, Médor a interviewé Michaël Hogge, chargé de projets scientifiques chez Eurotox, l’Observatoire socio-épidémiologique alcool-drogues en Wallonie et à Bruxelles.

Hogge nous a rappelé que la consommation d’alcool et ses conséquences sanitaires « dépendent de multiples facteurs qui vont de la période historique et géopolitique au contexte socio-culturel, à l’environnement familial, en passant par les différences génétiques (on n’a pas la même prédisposition à consommer de manière abusive des produits). Et bien sûr, il y a l’âge, le genre, l’ethnicité, la religion, les facteurs psychologiques, et les facteurs socio-économiques. On classe ces derniers en trois variables : l’éducation, le revenu et le statu socio-professionnel. »

Le chercheur nous invite à la prudence: il est difficile de voir le poids respectif de tous ces facteurs dans un cas de consommation problématique. Mais les enquêtes et la littérature scientifique avancent des éléments qui confirment notre intuition.

« On observe globalement qu’il y a plus de consommation dans les milieux socio-économiques favorisés. »

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