Les producteurs de bière font pression

AB-Inbev, leader belge de la bière (Jupiler, Leffe, Stella), dépense, selon le registre de transparence de l’UE, entre 500 000 et 600 000 euros par an pour ses activités de lobbying. Un chiffre en augmentation par rapport à 2014 (entre 400 000 et 500 000). Comparativement, le géant néerlandais Heineken dépense un peu moins de 500 000 euros.

Cet argent représente, selon la déclaration d’AB-Inbev :

- Les frais de consultance à une firme de conseil (sans aucun doute le cabinet de lobbying Fleischmann-Hillard, qui représente aussi Monsanto, par exemple, et qui annonce avoir reçu, en 2016, de 200 000 à 300 000 euros du leader brassicole).

- Les frais d’adhésion à deux associations : Brewers of Europe et la Fédération mondiale des annonceurs publicitaires.

- Un pourcentage des frais liés au personnel chargé des affaires européennes.

AB-Inbev, est, ainsi, un membre actif du lobby européen des brasseurs, The Brewers of Europe (dépenses en lobbying déclarées au registre en 2016, entre 300 000 et 400 000 euros).

En Belgique, une soixantaine de brasseurs sont regroupés au sein de l’asbl Les brasseurs belges, dont une belle majorité en Flandre. Les brasseurs belges (Belgian Brewers) déclarent moins de 10 000 euros en dépenses lobbying (sans doute les frais d’adéhsion à Brewers of Europe).

Quelles activités ces dépenses couvrent-elles? Quels types d’études et de contacts sont créés par The Brewers of Europe et, à un niveau plus individuel, un géant comme AB-Inbev ? Quels sont les objectifs de ce lobbying et ses méthodes d’applications ? Vous avez une info ? Ecrivez-nous à alcool@medor.coop

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