Est-ce qu’on boit plus souvent parce qu’on est plus diplômé, du coup ?

Les chiffres de l’enquête santé semblent valider nos résultats. En 2013, 12,2 % des personnes qui étaient diplômées du primaire ou non diplômées déclaraient boire quotidiennement, contre 15,3 % de diplômées du supérieur.

Oui, mais boire un verre de vin tous les jours, ce n’est pas la même chose, nous direz-vous, que de s’enfiler 15 shots de Jägermeister dès le retour du boulot. Certes. Quand on regarde les statistiques sur la consommation problématique (plus de 21 verres par semaine pour un homme, plus de 14 pour une femme), les différences s’estompent. Les diplômés du supérieur sont en tête, mais à peine 1,3 % devant les diplômés du secondaire inférieur, et 3,1 % devant les diplômés du primaire.

Et en matière de propension à la biture (20 g d’alcool et plus par jour pour les femmes, 40 g pour les hommes, soit trois demi-litres de bière et plus), chaque niveau de diplômes se tient dans un mouchoir de poche. Mention, une fois n’est pas coutume, pour les diplômés du supérieur qui sont ceux qui affichent, en pourcentage, le moins de consommations à risque.

Bien sûr, être diplômé ne veut pas spécialement dire être riche. Même si ça aide. Mais l’enquête indiquait que, sans doute, les gens vivant dans des conditions socio-économiques aisées tâtaient peut-être plus souvent de la bouteille que d’autres.

fb tw ig ma